"L'HOMÉOSTASIE MARTIALE", LACTOFERRINE !
Ainsi désigne-t-on le statut métabolique du fer ! Elément minéral si important pour la vie aérobie. Pour le transport de l’oxygène grâce à la structure de l’hémoglobine, protéine complexe des globules rouges, véritable « poumon moléculaire » capable selon le pH du milieu de fixer l’oxygène O2 au niveau des poumons et de le relarguer au niveau des tissus périphériques. Surtout le cerveau qui malgré son poids de seulement 2% de celui du corps consomme 20% de l’apport en Oxygène !
C’est que le fer a une forte affinité pour l’oxygène, également dans d’autres protéines du plasma (transferrine, lactoferrine) et du foie (ferritine), du cytoplasme cellulaire (oxydases, catalases) et des mitochondries (cytochromes). Toute fixation irréversible d’un groupe chimique (ligand) sur le fer est synonyme d’intoxication mortelle (cyanure, phosphine) ! Mais aussi moins dramatique sur l’instant mais perverse au long cours, lorsque de façon plus subtile, le fer devient libre d’agir sans contrôle protéique (« fer plébéien ») et facilite la peroxydation destructrice tissulaire (fer pro-oxydant ! La rouille en quelque sorte !). Des vitamines (C, B9, B12) et des oligoéléments (Zn, Cu, Mn) concourent à la bonne distribution du fer dans l’organisme et à ses multiples fonctions.
L’une des protéines modératrices de ce risque peroxydant est la lactoferrine. Comme son nom l’indique elle est surtout présente dans le lait maternel, sécrétée par les acini glandulaires mammaires. Le nouveau-né lui doit en grande partie sa protection anti-infectieuse (en complément des anticorps maternels) durant sa maturation immunitaire de plusieurs mois ! Mais tout au long de la vie (adolescent, adulte, senior) la lactoferrine est aussi sécrétée par les cellules immunitaires (macrophages, lymphocytes), par les cellules pavimenteuses des endothéliums vasculaires et des muqueuses digestives, pulmonaires et encore uro-génitales.
La Lactoferrine ! C’est la molécule du maintien de la santé et du vieillissement harmonieux !